Édito

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Au revoir l’esprit d’enfance

Au revoir l’esprit d’enfance

C’est l’une des interrogations qui sous-tendent l’écriture de ce journal, édition après édition: comment des populations que l’on dit libres, depuis le triomphe de la social-démocratie, peuvent-elles consentir à être traitées comme de grands enfants par des gens qui vivent de leurs impôts? Pourquoi une telle servitude non seulement volontaire, mais bien souvent gourmande?
Fracture numérique

Fracture numérique

Aimé De Brouwer, boomer épris de liberté, a tenté d’obtenir des formulaires préimprimés pour effectuer ses paiements. Il nous narre l’épopée consistant à engager un dialogue en français courant dans un office postal.
Il fait débloquer les bloqueurs

Il fait débloquer les bloqueurs

Après l’annonce du départ à la retraite de deux conseillers fédéraux, peut-être Ruben Ramchurn se sentira-t-il pousser des ailes de ministre. Toujours est-il que le caractère plus modeste de sa fonction de vice-président de l’UDC d’Yverdon-les-Bains (toujours préciser «les-Bains» pour faire plaisir à la Muni, ça donne du lustre) ne l’empêche pas de faire beaucoup parler de lui.
La position du démissionnaire

La position du démissionnaire

Même pour un non-fumeur, il y a une grandeur esthétique à songer à la cigarette après l’amour. Au Peuple, nous n’avons certes pas encore eu l’audace de nous pencher sur les petites habitudes intimes d’Ueli Maurer.
Combat pour la liberté

Combat pour la liberté

«C’est une belle chose, la destruction des mots». Beaucoup parmi nos lecteurs reconnaitront ici les paroles de Syme, ce spécialiste en dictionnaires de 1984 qui, au début du roman, s’enthousiasme pour les pendaisons publiques de prisonniers et les progrès continus de la novlangue.
Doit-on réellement défendre Carl Vogt?

Doit-on réellement défendre Carl Vogt?

La réécriture politiquement correcte de l’histoire suscite l’antipathie naturelle des milieux conservateurs. Pourtant, selon l’essayiste Raphaël Baeriswyl, ces derniers ont bien tort de s’émouvoir du sort réservé au naturaliste dont le souvenir embarrasse aujourd’hui grandement l’Université de Genève.
Ma sorcière bien-aimée

Ma sorcière bien-aimée

La première fois que l’auteur de ces lignes a contacté Léonore Porchet, en 2016, la Verte n’était pas encore conseillère nationale ni même députée vaudoise. Elle était en revanche déjà très Verte, au point de prendre la défense, lors de l’interview en question, d’un collègue de parti, porte-parole d’une mosquée lausannoise, qui se trouvait dans l’incapacité de serrer la main des dames en raison de sa confession.
Vivre à l’abri de l’État

Vivre à l’abri de l’État

Il est des lieux où gauche et droite ne signifient plus grand-chose, des lieux où les différences de sensibilités constituent tout au plus une raison de poursuivre la discussion autour d’une bonne bouteille.
C’est pas “Bros” à voir

C’est pas “Bros” à voir

Si comme l’auteur de ces lignes vous n’avez pas vu de comédie romantique depuis vos premiers efforts de vie de couple, méfiez-vous: il va sans doute falloir remettre l’ouvrage sur le métier.
Chasse à l’homme blanc

Chasse à l’homme blanc

Les plus férus de films d’action des années 90 parmi nos lecteurs se souviennent peut-être de la rencontre surtestostéronée entre l’acteur Jean-Claude Van Damme et le réalisateur John Woo. Un thriller élégamment filmé, mais bête à manger du foin comme il se doit, dans lequel des méchants vraiment très méchants s’amusaient à traquer des miséreux dans les rues de la Nouvelle-Orléans. Le tout, par simple plaisir sadique.