Georges Bernanos a longtemps été réduit au rayon des écrivains catholiques sentant autant la naphtaline que l’encens. Depuis quelques années, on redécouvre en lui un critique avisé et prophétique d’un capitalisme assassin marchant main dans la main avec un technicisme déshumanisant. Dans un essai récent, Sébastien Lapaque nous propose une excellente introduction à l’œuvre de cet auteur incontournable. Bien plus, il nous offre un manuel de survie.