Édito

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La Suisse contre les robots

La Suisse contre les robots

La participation du Peuple à un recueil de textes consacré au manque de diversité de la presse romande, le mois dernier, a pu surprendre. Paru aux Éditions Favre, cet ouvrage coordonné par Myret Zaki réunit en effet des auteurs (la bienséance moderne voudrait qu’on ajoute « et des autrices ») qui, bien souvent, se sont engagés très loin dans des thématiques que n’avons pas abordées frontalement, voire jamais traitées du tout.
La tyrannie du tofu

La tyrannie du tofu

« Sexe, animaux, météo, crime et bouffe » : d’après les consignes d’un rédacteur en chef de nos jeunes années, telles étaient les « mamelles du journalisme » auxquelles nous étions appelés à téter pour réussir une belle carrière. Cynique, drôle, parfois génial, cet original aujourd’hui recyclé dans la communication aimait nous provoquer pour faire naître en nous un désir de liberté, de rébellion même.
Revenir à notre essentiel

Revenir à notre essentiel

Pour entrer directement dans l’esprit de Noël, citer un article légal constitue en général un choix audacieux. C’est pourtant celui que nous allons tenter à l’instant.
Et le monde occidental devint stérile

Réservé aux abonnés Et le monde occidental devint stérile

Un culte détonnant a lancé le dimanche des dernières élections. Où l'on voit la même stérilité frapper politique et religion.
Nous avons le doigt d’y croire

Nous avons le doigt d’y croire

La sensibilité conservatrice, dont ce journal se revendique ouvertement, souffre de cette tendance qui consiste à chercher dans l’actualité les signes d’un irrémédiable déclin. Parce qu’il a souvent le travers d’oublier que l’existence est belle, et l’absinthe délicieuse, le « droitardé » (comme disent les jeunes) se complaira dans la pose de celui qui décèle avant tout le monde les signes de l’effondrement final. Il le fait parfois avec style, souvent en se montrant relativement amusant. Le problème, avec cette disposition d’esprit, c’est qu’elle ne rend service ni à celui qui impose sa mauvaise humeur permanente, ni à l’entourage ou aux lecteurs qu’elle serait censée édifier. Une analyse lucide implique toujours de constater d’abord qu’il est bon de vivre à l’époque où nous rendons l’âme à 70 ans et non pas à 30, où le taux de mortalité infantile n’est pas d’un sur quatre, et où la guerre civile ne ravage pas le pays.
Le Salut par le poulpe

Le Salut par le poulpe

Le métier de journaliste, comme celui de médecin ou de policier, a ceci de spécial qu’il traite en particulier de la présence du mal dans le monde. C’est un peu sa malédiction : là où d’autres font pousser des fleurs, pétrissent la pâte ou rédigent des poèmes, le professionnel des médias, lui, doit souvent descendre dans les égouts en espérant ne pas se retrouver trop éclaboussé.