Édito

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Revenir à notre essentiel

Revenir à notre essentiel

Pour entrer directement dans l’esprit de Noël, citer un article légal constitue en général un choix audacieux. C’est pourtant celui que nous allons tenter à l’instant.
Et le monde occidental devint stérile

Réservé aux abonnés Et le monde occidental devint stérile

Un culte détonnant a lancé le dimanche des dernières élections. Où l'on voit la même stérilité frapper politique et religion.
Nous avons le doigt d’y croire

Nous avons le doigt d’y croire

La sensibilité conservatrice, dont ce journal se revendique ouvertement, souffre de cette tendance qui consiste à chercher dans l’actualité les signes d’un irrémédiable déclin. Parce qu’il a souvent le travers d’oublier que l’existence est belle, et l’absinthe délicieuse, le « droitardé » (comme disent les jeunes) se complaira dans la pose de celui qui décèle avant tout le monde les signes de l’effondrement final. Il le fait parfois avec style, souvent en se montrant relativement amusant. Le problème, avec cette disposition d’esprit, c’est qu’elle ne rend service ni à celui qui impose sa mauvaise humeur permanente, ni à l’entourage ou aux lecteurs qu’elle serait censée édifier. Une analyse lucide implique toujours de constater d’abord qu’il est bon de vivre à l’époque où nous rendons l’âme à 70 ans et non pas à 30, où le taux de mortalité infantile n’est pas d’un sur quatre, et où la guerre civile ne ravage pas le pays.
Le Salut par le poulpe

Le Salut par le poulpe

Le métier de journaliste, comme celui de médecin ou de policier, a ceci de spécial qu’il traite en particulier de la présence du mal dans le monde. C’est un peu sa malédiction : là où d’autres font pousser des fleurs, pétrissent la pâte ou rédigent des poèmes, le professionnel des médias, lui, doit souvent descendre dans les égouts en espérant ne pas se retrouver trop éclaboussé.
Qui se souvient des hommes…

Qui se souvient des hommes…

Un lecteur nous a récemment fait part d’une découverte troublante. Après avoir été confrontée à quelques éditoriaux du Peuple, l’intelligence artificielle ChatGPT était en mesure d’écrire comme nous le faisons dans ces pages. Un peu plus mécanique peut-être, moins nuancée souvent, elle était tout de même capable de reproduire à peu près fidèlement notre tournure d’esprit. Une réflexion sur la fameuse chanson Imagine, de John Lennon, voyait par exemple le logiciel nous demander si, réellement, l’effacement des frontières et des religions nous mènerait réellement vers le paradis sur terre, comme l’affirmait l’ancien des Beatles. Nous n’aurions pas dit autre chose.
Libertaires de tous les partis, unissez-vous !

Libertaires de tous les partis, unissez-vous !

Porter des talons hauts permet-il de faire repousser les glaciers ? Oui, à condition d’être biologiquement un homme. C’est du moins ce que semblent croire bon nombre de militants des Vert-e-s obnubilés par les questions de genre au point d’en faire désormais le cœur de leurs revendications. À ce stade, la chose pourrait faire hausser les épaules aux plus dubitatifs ou ricaner les esprits corrosifs. Malheureusement, certains aspects de cette posture ont de quoi susciter l’inquiétude.