
Vis ma vie près d’un camp de gitans
Tenir un petit magasin dans un quartier investi par les gens du voyage : pas toujours simple. Une commerçante se dit abandonnée par les autorités. Nous sommes allés la rencontrer. À ma sortie du métro, c’est un quai désert qui s’offre à moi en ce matin pluvieux. L’accès menant au parking où se trouvent les caravanes d’un campement, majoritairement occupé par des Français, est condamné. Je traverse le carrefour pour me rapprocher de la zone. Il faut relever que la communauté est installée à un endroit particulièrement bruyant, et qui ne doit pas toujours être agréable pour elle. Les lieux se…