Le Salut par le poulpe
Le métier de journaliste, comme celui de médecin ou de policier, a ceci de spécial qu’il traite en particulier de la présence du mal dans le monde. C’est un peu sa malédiction : là où d’autres font pousser des fleurs, pétrissent la pâte ou rédigent des poèmes, le professionnel des médias, lui, doit souvent descendre dans les égouts en espérant ne pas se retrouver trop éclaboussé.