La réouverture de Notre-Dame de Paris avait tout pour vibrer d’histoire : le bourdon résonnant dans la capitale glaciale, une cathédrale sauvée des flammes et des cérémonies grandioses. Mais l’enthousiasme s’est vite heurté à une réalité plus gênante : des prêtres déguisés en confettis géants, un Macron proclamant « Vive la République » sous les voûtes sacrées, et un Vianney en baskets blanches célébrant la transcendance à coups de guitare électrique.
Entre la volonté de « réinventer » les ornements liturgiques – avec des créations dignes d’une expo de design contemporain – et une musique d’orgue dissonante, tout semblait conçu pour choquer les attentes des fidèles. Une Église autrefois sombre et mystique, aujourd’hui aseptisée, a célébré les valeurs du luxe et du feel good, incapable de révolutionner un monde qu’elle copie tristement. Paradoxe d’une religion d’élites déconnectées, célébrée par un parterre d’anarchistes couronnés….