
Paul Deschanel, ou quand la lucidité détruit
En 1988, j’allais sur mes treize ans, et pour la première fois (et la dernière avant 2022), je me passionnais pour une élection présidentielle en France. (Il est vrai que quand on a connu François Mitterrand, la plupart de ceux qui sont venus après paraissent un peu fades.) Cet intérêt me conduisit à lire l’histoire des présidents de la République française. S’en détachait un personnage grotesque, nommé Paul Deschanel, qui avait dû démissionner au bout de sept mois de présidence, après avoir sauté d’un train en marche, s’être baigné tout habillé dans un étang, s’être pris pour Napoléon, etc. Bref,…