Lorsque Dieu donna les cartes à jouer aux hommes, Il leur donna en même temps le remède contre l’ennui. Mais les jeux ont eu un début, et ils auront une fin. Un jour, il n’y aura plus de joyeux joueurs de jass et de belote, et tarotage et sirotage ne seront plus les mamelles de la Francophonie. Et ce jour sera l’un des plus tragiques. À moins que le goût de la convivialité et la fidélité aux racines ne sauvent les cartes, si fragiles et si importantes.