La voix muette
Dans l’édition du 29 novembre 2024 du journal Solidarités, organe du mouvement éponyme, on peut lire, à propos du dernier prix Goncourt : « En considérant le potentiel de propagande et d’instrumentalisation politique de la littérature, nous pourrions conclure que de tels livres devraient être condamnés ou boycottés. Cependant, une analyse proprement littéraire reste nécessaire ! » Étant opposé à la censure, j’ai décidé de répondre à l’invitation du mouvement anticapitaliste, féministe et écosocialiste. C’est ainsi que j’ai lu pour vous Houris de Kamel Daoud.
Une étrange cassata spirituelle
Ancien responsable de l’Espace Maurice Zundel à Lausanne, le jésuite Luc Ruedin a fait paraître un ouvrage fort curieux : Exercices de contemplation – Méditation chrétienne (Salvator, 2024). Confronter ce livre à l’enseignement patristique et liturgique met en lumière ses lacunes en matière de profondeur doctrinale, de rigueur ascétique et de fidélité à la spiritualité chrétienne authentique.
Pour une modernité héroïque : Ernst Jünger
Il faut s’attarder sur un homme comme Ernst Jünger (1895-1998), non seulement parce qu’il appartient à cette catégorie rare d’écrivains-soldats, mais parce qu’il a su, par un style propre à la grandeur et à la dureté, nous offrir des œuvres qui frappent comme des coups de baïonnette. Parmi celles-ci, Le Travailleur (1932), qui mérite une attention singulière, car cet essai résonne d’une inquiétude prophétique face aux transformations inexorables de la société moderne.
L’âme entre les lignes
Dans le silence assourdissant de la pause estivale, l’homo festivus aurait dû être tiré de son agitation de zombie par la lettre du pape François sur le rôle de la littérature. Que nenni : les médias, si prompts à relayer les paroles et les gestes de l’évêque de Rome, sont passés à côté d’une perle ou se sont contentés d’un résumé fade du document.
Le facteur sonne toujours deux fois
« L’office postal n’est pas un animateur social. » Ces mots qui auraient pu sortir de la bouche de Milton Friedmann ou de celle de quelque jeune loup libéral-radical viennent de Christian Levrat, ancien président du parti socialiste suisse et actuel président du conseil d’administration de La Poste. Cela nous pose la question du lien social au Pays des Merveilles.
Comprendre la décadence
La pensée de Dalrymple est fondamentalement conservatrice. Elle met l’accent sur l’importance des valeurs traditionnelles et la méfiance envers les grands projets « sociétaux ».
Venez comme vous êtes !
Pyjama ou tenue pour sortir ses poubelles, on le voit partout. À la sortie des écoles et des gymnases, dans la rue, le jogging a envahi notre champ visuel. Le Pays des Merveilles a-t-il trouvé sa tenue ?