La religion confisquée
Il existe des livres qui ne cherchent pas à éclairer : ils cherchent à utiliser. On les lit avec cette sensation sourde que quelque chose d’essentiel a été déplacé sans scrupule. La messe n’est pas dite appartient à cette catégorie. On y parle beaucoup de foi, de civilisation, d’héritage chrétien ; on n’y parle jamais de ce qu’un homme vit réellement lorsqu’il se tient devant Dieu. La distance saute aux yeux. Le spirituel y devient un langage, pas une vérité. Ce livre fait le reproche à l’Église d’aimer trop largement, de parler trop universellement, de s’ouvrir trop facilement. On y traite la miséricorde…
