
Et si on essayait le « libéralisme coopératif » ?
Qui aurait songé à un jour voir le canton de Vaud, jadis chantre de la prospérité mesurée, vaciller dans l’incertitude budgétaire ? Et pourtant, les derniers comptes cantonaux le confirment : la situation se teinte d’un carmin inquiétant. Cela est symbole d’un besoin urgent de redéfinir les priorités. Chez certains, la panique les pousse vers un État tout-puissant, prêt à tout régenter et planifier jusqu’au moindre lampadaire ; d’autres, épris d’un libéralisme forcené, laisseraient purement et simplement le marché tracer sa route, quitte à délaisser, sur les bas-côtés, les plus humbles. Pour ma part, je défends un libéralisme coopératif, où l’action publique s’allège et…