
Cher Marius Diserens,
J’ai lu avec intérêt, et je dois avouer avec une certaine commisération, votre entretien sur le bonheur accordé à Blick à la mi-août. Je ne vais pas vous mentir, je vous ai découvert plus souffrant que je ne l’imaginais, marqué par – comme vous le dites – la « violence de votre vécu ». J’ai été admiratif, d’ailleurs, de la « force énorme » qui vous permet de surmonter vos crises d’angoisse. Ainsi armé, sans doute auriez-vous été capable d’affronter une mine de sable camerounaise dès vos neuf ans, à l’instar du combattant Francis Ngannou. À vrai dire, loin de moi le…