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En mars 2022, le collectif français Fausse couche, vrai vécu publie une tribune dans Le Monde. Les auteures réclament au gouvernement la mise en place de mesures concrètes afin de libérer la parole et d’obtenir une meilleure reconnaissance des pertes de grossesse, assorties d’une prise en charge plus adaptée. En préambule, le collectif insiste sur la nécessité de changement de vocabulaire, estimant que la notion de « fausse » couche laisse entendre que cet événement comporte quelque chose d’irréel, ce qui contribue à sa non-reconnaissance. De plus, la formule couramment employée « faire une fausse couche » accuse injustement les femmes et dissimule la réalité de la souffrance…
‘Ce petit mot d’une modeste habitante qui, nonobstant l’ambiance générale, ose dire que d’autoriser conjointement le burkini et les seins nus est un signe de faiblesse pour, espérez-vous, la tranquillité des esprits !!!’ Voici l’entrée en matière du mail que j’ai reçu de la part d’une citoyenne vaudoise. Evidemment, je ne peux qu’apprécier la lecture de ces mots. La suite me plaît tout autant. ‘Cette lâcheté, dans ce domaine comme dans d'autres d'ailleurs (écoles, universités ou ailleurs qui a cours lorsqu'on ne sévit plus, de crainte de représailles sans doute (...?)), est un triste indicateur de faiblesse qui, à l'évidence, ne…
Oskar Freysinger, vous signez peut-être le livre le plus politiquement incorrect de l’année avec Animalia. Pourquoi avoir choisi une fable animalière pour décrire la bêtise contemporaine ? Parce que les animaux, dans leur infinie sagesse, ne risquent pas de me faire subir un « shit storm » mâtiné d’indignation. Les animaux ont leur dignité, eux. Blague à part, comme c’était le cas pour Ésope, La Fontaine, Ionesco et Orwell (« dans « animal farm »), les animaux sont un vecteur de mise en abîme. La deuxième mise en abîme est assurée par le rire. Conjointement, la fable et le rire tirent le lecteur de la torpeur de…
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“All political lives end in failure” (Enoch Powell). Certains prennent un raccourci et échouent avant d’avoir commencé. Depuis les poubelles de l’Histoire où j’ai établi mon séjour, je vais vous entretenir d’un prodigieux voyage au pays merveilleux de Netflix. Je commence par une confession. J’ai regardé un feuilleton sur Netflix. Je pourrais vous dire que c’était parce que j’étais très malade, mais ça, ce n’est vrai qu’à partir du 2e épisode. Le 1er épisode, je l’ai regardé parce que j’ai été accroché par les premières minutes. Une reconstitution impressionnante de la Révolution culturelle chinoise de 1966. Un physicien pékinois est battu à mort…
Au milieu des années 2000, alors que j’étais étudiant à l’Université de Lausanne, une affichette avait attiré mon attention. Un mouvement qui réunissait des étudiant.e.x.s et des assistant.e.x.s encore injustement dépourvus de « x » à l’époque – sans doute le Groupe Regards Critiques – avait invité un porte-parole du Hezbollah à donner une conférence à la gloire de la lutte armée. J’étais jeune, mais j’avais déjà l’esprit étroit et méchant. Aussi m’étais-je étonné qu’un cadre si progressiste, où le cervelas et l’humour étaient bannis, déroule le tapis rouge à un mouvement paramilitaire islamiste. Surprenant programme que l’amitié entre les peuples au nom d’une…
Les sentiments des femmes en imagesLes illustrations de cette enquête reflètent l’état d’esprit des témoins au moment de leur perte de grossesse. Il leur a été demandé de le décrire, si possible, par une image. Elles ont ensuite été réalisées à la demande de la journaliste par Micaël Lariche, illustrateur et designer indépendant. Partie prenante du projet dès le début, l’illustrateur a cherché, en concertation avec l’auteure de l’enquête, à rendre plus tangibles des sentiments que l’immatérialité d’un tel événement peuvent rendre difficile à appréhender. « Elle se tint là, la mère endolorie toute en larmes, auprès de la croix, alors…
Cet article se trouve également sur le site de l'organisation Pro Suisse. « Trente secondes de reportage pour comprendre que c'est à charge ! Bravo l'impartialité des journalistes !! ». Salué par 67 internautes sur YouTube, ce commentaire est à l’image de la grande majorité des réactions générées par un reportage de Temps Présent diffusé le 11 avril dernier, et encore visible en ligne. Son « angle », comme l’on dit dans le jargon des journalistes : « Et si les États-Unis vivaient leur dernière année de démocratie ? ». Les heures les plus sombres Dès les premiers instants du documentaire, la voix off de la journaliste donne le…