
Chers manifestants lausannois,
Permettez-moi d’exprimer ma compassion envers ceux d’entre vous qui ont été choqués de découvrir que s’assoir au milieu de la route comporte des risques. Oui, vous l’avez compris, je vous écris cette lettre après que le chauffeur d’une BMW décapotable a forcé le passage au milieu de votre minute de silence propalestinienne organisée entre l'Avenue de Beaulieu et le pont Chauderon, samedi à Lausanne. Croyez-le ou non, je n’ironiserai pas à propos de la cause qui vous tient à cœur, tant les événements au Proche-Orient me choquent et me navrent. Comme vous, sans doute, je pense le plus grand mal…