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Toute une génération biberonnée à la musique punk à roulettes se souvient du fameux t-shirt vendu par le groupe californien NOFX au temps de George W. Bush : le visage d’un président américain imprimé en noir et blanc, granuleux comme un photocopieur fatigué, auréolé de cette esthétique des égouts chère aux adolescents rebelles de l’époque, barré d’un superbe « Not my president ». Ironie sublime d’un temps où, des écoles professionnelles du Valais aux skateparks de Bienne, on voyait fleurir ce slogan en anglais chez des gamins qui, pour la plupart, ignoraient le nom de leur propre président, mais savaient…
Ce n’est pas tous les jours que le compte des Jeunes Socialistes place son action sous l’autorité des saintes Écritures. Mais l’époque est ainsi faite : souple, liquide, prête à tous les collages culturels pourvu qu’ils génèrent du « buzz ». Voici donc Jésus enrôlé dans la campagne pour l’initiative « Pour une politique climatique sociale financée de manière juste fiscalement », qui propose un impôt fédéral de 50 % sur les successions et donations dépassant 50 millions. L’argent récolté servirait à lutter contre la crise climatique – sans la tutelle des prêtres ou des pasteurs, a priori. Partagée sur Instagram, l’affiche…
Peut-être te souviens-tu de moi : nous nous sommes brièvement croisés à la dernière rencontre du Comité Trump Suisse, où je me trouvais à la table des journalistes. Nous avons peu eu l’occasion d’échanger ; j’ai passé la majeure partie de la soirée à fumer des cigares avec un copain qui, comme moi, ne se sent pas particulièrement « trumpiste ». J’ai eu le temps d’observer, néanmoins, que ton action semblait enthousiasmer bien des participants. Depuis des mois, tu te proposes de « dégauchiser le pays de la levrette », comme tu appelles la Suisse. Tu mènes ce combat vidéo…
« Est-ce que tu brûles d’envie de devenir trainee ? » Pour à peu près n’importe quelle personne normalement constituée, une telle invitation se rapporte à l’exercice d’un métier assez antique – au point d’être carrément le plus vieux du monde – qui s’exerce sur les trottoirs. Mais que les images lubriques se dissipent de suite : cette question, c’est la Poste qui la pose depuis la mi-septembre, avec une vidéo vue pas moins de 37 000 fois sur les réseaux. Depuis des années, les trainees ont envahi les entreprises. Pas forcément vêtues de tenues affriolantes, mais en quête d’expérience…
Une publication Facebook de l’Église catholique vaudoise a surpris par son ton léger : smileys, citrouilles souriantes et hashtags joyeux. L’institution se défend de tout prosélytisme et revendique un simple rôle « historique et culturel ». Mais derrière ce vernis pédagogique, une tension s’expose entre la logique commerciale des réseaux sociaux et la fidélité au message spirituel. Avec six mentions « J’aime », dont deux provenant de comptes institutionnels – celui de l’Église elle-même et celui d’une responsable de sa communication –, on ne peut pas dire que la publication d’Halloween de l’Église catholique vaudoise ait rencontré un succès foudroyant.…
J’ai lu avec attention ton billet « Les personnes d’extrême droite peuvent-elles aussi être sympas ? » publié chez Blick. Tu me permettras d’y répondre, même si je ne suis pas le seul visé, puisque nous étions plusieurs à partager l’expérience de Week-end entre ennemis sur la RTS. À propos du thème général de l’émission, tu écris : « L’extrême droite a inventé le concept du wokisme pour discréditer et moquer les luttes contre les injustices sociales. » Et tu ajoutes : « Noyer le débat public avec un concept vide de sens est une stratégie consciente de l’extrême droite, qui crée ainsi une confusion…
La Ville de Lausanne dégaine un plan de soutien aux commerces de plusieurs millions de francs. Subventions, gratuité des transports, décorations lumineuses et campagne « À deux pas de la magie » doivent redonner vie au centre-ville. L’effort est sincère, les aveux aussi — mais les tensions, elles, ne s’éteignent pas si facilement. À force de s’indigner de tout, on finit par n’être plus audible sur rien. Alors oui, certains sujets qui fâchent les commerçants — le deal, la mendicité, les manifestations à répétition — ont été largement occultés lors de la conférence de presse de la Ville, vendredi 31 octobre. Mais…
Stop ! On en a marre !Ils en ont marre, et ils le disent. Le message, désormais, n’est plus seulement visible sur la devanture de leurs magasins, mais sur des panneaux d’affichage de l’hypercentre lausannois. Les commerces de la capitale olympique ont décidé d’intensifier leur campagne contre la politique de la majorité rose-verte lausannoise après des années de chasse à la bagnole, de permissivité à l’égard des autres utilisateurs de la route (et des trottoirs), de mendicité agressive et d’insécurité. Bref : le quotidien merveilleux qu’on nous vend comme « modernité urbaine », avec ses trottinettes folles et ses dealers éternels. Message…