
Citoyens abandonnés
Début avril, dans le train entre Bienne et Berne, un couple s’assoit sur le siège adjacent. Le quinquagénaire, vêtu de vert, s’adresse à sa partenaire: «L’aspect positif de la guerre en Ukraine (sic!), c’est que cela fait augmenter le prix de l’essence. C’est bien pour la planète.» Même idée, mais dans un langage plus technique, chez le conseiller national Vert genevois Nicolas Walder: «La hausse des prix de l’essence, si elle est durable et s’accompagne d’une baisse des prix des énergies non fossiles, est une bonne chose, car elle rend les énergies renouvelables plus attractives. Une hausse des prix permet…