Pour accéder à cet article, vous devez souscrire à un abonnement (Abonnement annuel en ligne + papier, Abonnement annuel de soutien ou Abonnement annuel en ligne) ou vous connecter à votre compte (log in).
Au milieu des années 2000, alors que j’étais étudiant à l’Université de Lausanne, une affichette avait attiré mon attention. Un mouvement qui réunissait des étudiant.e.x.s et des assistant.e.x.s encore injustement dépourvus de « x » à l’époque – sans doute le Groupe Regards Critiques – avait invité un porte-parole du Hezbollah à donner une conférence à la gloire de la lutte armée. J’étais jeune, mais j’avais déjà l’esprit étroit et méchant. Aussi m’étais-je étonné qu’un cadre si progressiste, où le cervelas et l’humour étaient bannis, déroule le tapis rouge à un mouvement paramilitaire islamiste. Surprenant programme que l’amitié entre les peuples au nom d’une…
Pour accéder à cet article, vous devez souscrire à un abonnement (Abonnement annuel en ligne + papier, Abonnement annuel de soutien ou Abonnement annuel en ligne) ou vous connecter à votre compte (log in).
Pour accéder à cet article, vous devez souscrire à un abonnement (Abonnement annuel en ligne + papier, Abonnement annuel de soutien ou Abonnement annuel en ligne) ou vous connecter à votre compte (log in).
Covid, Ukraine, climat... Voilà bien des sujets pour lesquels nous n’avons jamais prétendu proposer une expertise particulière mais qui, pour bien des auteurs du livre, semblent centraux : ils seraient, estiment-ils, au cœur d’un vaste complot contre nos libertés associé à la notion un peu trouble de « mondialisme ». Lors du vernissage du livre au Club suisse de la presse, le 6 février dernier, le rédacteur en chef de l’Antipresse Slobodan Despot n’est-il pas allé jusqu’à dénoncer notre entrée dans une « époque nazie » parce que, dépourvu de l’« Ausweis » vaccinal, il n’avait pas pu boire un…
Mais un cœur rebelle ne se commande pas. Et déjà, à vingt ans, quelque chose en nous rêvait d’une destinée plus haute : rejoindre Ernst Jünger dans les tranchées de 14-18, Sylvain Tesson au sommet de l’Himalaya, Jean Raspail quelque part au loin, très loin, dans une Patagonie crépusculaire. Bien sûr, il nous fallait tout de même remplir notre canard et nous acceptions de traiter de sujets absurdes, des absences de Miss Suisse en cours, des balbutiements de Facebook ou encore des actions des premiers militants vegans. Ces derniers ne menaçaient du reste pas grand-monde, à l’époque. À la fin…
Il existe, dans le Code pénal suisse, un passage qui indique que « quiconque, publiquement et de façon vile, offense ou bafoue les convictions d’autrui en matière de croyance, en particulier de croyance en Dieu, ou profane les objets de la vénération religieuse, (…) est puni d’une peine pécuniaire. » Au bout du lac, dans ce qui fut autrefois la Rome protestante, cette mise en garde ne semble plus guère inquiéter les autorités puisque c’est bien « avec le soutien de la Ville de Genève » qu’une exposition aux Bains des Pâquis a fait parler d’elle ces dernières semaines en raillant la foi des…
Pour accéder à cet article, vous devez souscrire à un abonnement (Abonnement annuel en ligne + papier, Abonnement annuel de soutien ou Abonnement annuel en ligne) ou vous connecter à votre compte (log in).
Des raisons de désespérer, l’actualité nous en propose cependant en abondance. En Suisse, les scènes pathétiques se sont d’ailleurs multipliées ces dernières semaines : c’était par exemple le fameux doigt d’honneur adressé au drapeau rouge et blanc par une jeune militante socialiste valaisanne, issue de bonne famille, à l’occasion de notre Fête fédérale (oui, nous disons bien fédérale !). C’étaient aussi les singeries d’Alain Berset, président de la Confédération, sur une love mobile à la Street Parade : signe de cornes avec ses mains, Heineken tiède, cigare au bec et boa autour du cou... Qu’aurait-on dit s’il s’était agi de Trump ? Mais…
« Quand j’étais enfant, le glacier d’Aletsch remontait encore jusqu’au lac de Märjelen », lance un sexagénaire alerte, entouré de ses petits-enfants, tout près de la sortie du tunnel du Tälligrat, sur les hauts de Fiesch (VS). Alors que le grésil sévissait encore la veille, il fait bon en ce jeudi de la fin du mois de juillet, et les VTT électriques ne se privent pas de faire régner leur loi sur les chemins pédestres. Au risque, parfois, d’emporter un jeune garçon remuant ou une grand-mère trop pensive aux yeux des nouveaux caïds sur deux roues. C'est pas mal et c'est chez nous.…