Dire la réalité, même lorsqu’elle est déplaisante, est le devoir de toute personne honnête. Aussi, lorsque des citoyens subissent les incivilités de bandes de jeunes marquées par l’immigration et finissent par dire les choses telles qu’elles sont, s’en indigner pudiquement au nom d’un antiracisme sectaire frise le ridicule.
Message important !
Vous aimez notre liberté ? Elle a besoin de vous ! Merci
Abonnements : https://lepeuple.ch/sabonner/
Dons : https://lepeuple.ch/nous-soutenir/
Mais, il y a un mais. Lorsqu’on fait de toute personne au teint foncé un agresseur (sexuel) en puissance, comme sur l’image de l’UDC, on tombe dans la bêtise symétrique. En présentant un adulte au teint basané, et non pas un simple « cricket de talus » de 16 ans, le parti se décrédibilise et fait du tort aux autorités locales.
Il faut du courage, en effet, pour prendre une décision comme celle de Porrentruy. Et les élus locaux ne l’ont d’ailleurs pas prise de gaieté de cœur, ni par idéologie. Une personne lambda, résidant en Suisse mais d’origine extra-européenne, aura bien entendu encore accès à la piscine — et c’est heureux. C’est pourtant sur ces personnes-là, nos concitoyens, que l’image de l’UDC jette aussi l’opprobre.
Nous voulons d’une Suisse farouchement souveraine et neutre. Mais nous la voulons aussi digne, et accueillante pour toutes les personnes de bonne volonté, prêtes à embrasser l’âme de ce pays. De nombreux Suisses issus de la migration partagent d’ailleurs les valeurs de l’UDC bien plus que celles de la gauche progressiste qui les drague sans cesse. Continuer à les disqualifier d’une campagne à l’autre est un non-sens politique.
En plus d’être indigne.
Lire notre enquête sur les tensions internes à l’UDC au sujet des campagnes “chocs”: https://lepeuple.ch/le-visuel-de-la-piscine-de-porrentruy-relance-des-tensions-internes-a-ludc/