Elle veille sur nous

Encore une nouvelle experte en cryptomonnaies cette quinzaine.
Madame Lagarde veille au grain. LDD-WEF
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Christine Lagarde, ex-directrice du Fonds Monétaire International (FMI) et désormais présidente de la Banque Centrale (BCE) a déclaré, durant une apparition télévisuelle aux Pays-Bas, que «les cryptomonnaies ne valent rien», puisqu’elles «ne reposent sur rien». Pas d’inquiétude, c’est pour vous materner qu’elle s’attaque à vos portemonnaies numériques, puisqu’il faut «les réglementer dans l’intérêt des personnes qui n’en comprennent pas les risques».

La présidente avait déjà craché son fiel en mars dernier, jugeant que Bitcoin et autre Ethereum «étaient une menace» dans le contexte de la guerre en Ukraine. Il est bien évident que pour la commandante des sous européens, un bien qui subit les fluctuations d’un marché libre et consentant, et surtout décentralisé, représente une menace.

Alors certes, Madame Lagarde considère les cryptomonnaies inutiles mais demande deux choses, de tout son petit cœur de technocrate. D’abord les taxer, bien entendu. Et deuxièmement, puisque celles-ci ne sont pas sous contrôle, lancer un «euro-numérique». Ainsi, les transactions pourront être scrutées par des gens qui ne veulent que votre bien. On imagine bien les conséquences: en cas de désamour de la BCE pour ce que voudrez vendre ou acheter, alors vous ne pourrez plus le faire. Cette monnaie de banque centrale est prévue pour 2025 si les expérimentations sont concluantes. Un prototype est envisagé fin 2023. Combiné avec le traçage de votre empreinte carbone et le flicage de ce qui se passe sous votre peau (lire ci-contre), l’«ultralibéralisme» commence à avoir du plomb dans l’aile.

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