En septembre, nous évoquions les remous politiques et sécuritaires de Lausanne. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation ne s’est pas apaisée du côté de la capitale olympique, le mois passé: révolte des commerçants, plan d’urgence de la Ville et… malaise persistant, Lausanne continue d’être un cas d’école.
Mais ce numéro 51 va bien au-delà : c’est un panorama de la Suisse telle qu’elle vacille entre démocratie directe et démocratie de la rue. De Genève à Berne, des événements de charité aux cortèges militants, les lignes bougent — pas toujours pour le meilleur.
Au sommaire de cette édition :
- La grande révolte du commerce lausannois. Témoignages inédits, colère d’artisans, volte-face municipale : quand la grogne populaire bouscule la politique rose-verte.
- Parasitage : la Suisse devient-elle une démocratie de la rue ? Analyse d’un glissement sémantique et politique, de la « manifestation non autorisée » à la « manifestation spontanée ».
- Sabotage : quand trente militants font capoter une soirée de charité. Reportage à Genève, où la Nuit du Bien Commun a tourné à la caricature idéologique.
- Police : entretien exclusif avec Pierre-Antoine Hildbrand, municipal de la sécurité lausannoise, qui répond aux soupçons de mise sous tutelle politique du Corps.
- L’Observatoire du progrès : Trump, l’inclusivité, les momies et la décence — chronique acide d’une modernité en roue libre.
- Le pape Léon XIV et son texte Dilexi te : une méditation d’une intensité rare sur la pauvreté et le service.
- Les riches heures : voyage érudit dans la « quadrature du cercle », entre mathématiques et littérature.
Une édition dense, mêlant terrain, idées et ironie, fidèle à nos valeurs.
Bonne lecture, et merci à ceux qui font vivre cette aventure libre et indépendante.
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